dimanche 6 octobre 2013

Moorea seconde partie

Notre séjour aux Tipaniers est terminé, nous changeons d’hôtel mais pas encore d’île.

Nous partons faire quelques achats dans les petits commerces environnants et notamment à la fabrique de Monoï « Tahiti Arômes ». Les usines ne fonctionnent pas ici le vendredi donc seule la boutique est accessible. Un employé ayant fini ses tâches de la journée nous propose cependant quelques explications de ce qu’ils y produisent : Huile de Tamanu, Monoï, Vanille. En guise de démonstration, il nous cueille 4 cocos (2 fraîches et 2 sèches) et en débourre 1 devant nous, avant de nous laisser la place (de se rendre compte que ça a l’air plus facile que ça ne l’est). De même pour les casser en 2. Pendant que nous œuvrons sur la seconde coco sèche, il prépare les cocos fraîches pour nous en faire boire le lait.










Nous rejoignons ensuite le Tropical Garden, à mi-chemin entre nos deux hébergements.
L’accès au Tropical Garden se mérite : un chemin cahoteux part de la route de ceinture vers le centre de l’île (donc à flanc de montagne). Peu importe, notre guide de voyage préféré nous indique que cette « route » peut se pratiquer avec un véhicule de location. Alors allons-y !
En fait, le chemin s’achève rapidement et laisse place à une route cimentée assez raide au milieu de plantes et fleurs tropicales de toutes les couleurs. Très joli décor mais nous sommes plus concentrés sur la pente à gravir et la « puissance » de notre petite Ford Fiesta. Nous apercevons le bout de cette montée, nous sommes arrivés à destination… Ah non ! au détour d’un virage nous découvrons la suite du trajet. Ouf ! Nous arrivons au parking.
Le Tropical Garden est un Fare tenu par des passionnés de la nature et présente diverses espèces de plantes tropicales ainsi qu’un bassin à anguilles (nous n’en avons vue qu’une mais de bonne taille). A côté de ce bassin se situe une serre étrange. Des rangées de plantes grimpantes à gousses s’y épanouissent. Il s’agit d’une variété d’orchidées appelée Vanille. Nous avons alors la chance d’assister à une pollinisation de fleurs de vanille (faite à la main, fleur après fleur). Les gousses qui se formeront alors devront attendre un an avant d’arriver à maturité et de sécher (avec des massages réguliers) pour ressembler à ce que nous connaissons. Une gousse de vanille dans la poche (offerte bien sûr), d’une odeur douce et sucrée, nous nous dirigeons vers le Fare boutique. Quelle chance, il propose un menu polynésien le vendredi midi ! Jus de fruits frais et assiette de spécialités locales nous sont servis. Thon blanc cru au lait de coco, poulet fafa (aux feuilles de Taru, l’équivalent de nos épinards), mahi-mahi  sauce vanille, rondelle de tahua (igname), pain coco et fei (banane cuisinée). Un délice pour un faible prix de 1500 CFP (soit environ 12,5€) !
Le tout se situe sur une terrasse avec un très joli panorama sur la baie d’Opunohu, même lors d’une averse tropicale.



Nous nous rendons ensuite à notre prochain hôtel : Hilton Moorea Lagoon Resort & Spa.
A notre arrivée, nous sommes surpris que tout le monde nous parle Anglais. La majorité de la clientèle est en effet anglophone. Accueillis avec un cocktail le temps de nous expliquer les divers services de l’hôtel, nous sommes accompagnés en voiturette électrique à notre bungalow… sur pilotis. La chambre est spacieuse avec tous les équipements modernes (clim, TV et DVD, lecteur CD – Ipod…) et surtout table basse en verre avec vue sur les fonds lagunaires et terrasse avec accès direct au lagon.



Pour commencer notre exploration de cette partie de l’île, nous enfilons palmes, masque et tuba et allons à la rencontre des coraux et poissons variés.
Pour le dîner, ce sera plateau japonais (sushis et california rolls), avec une bouteille de champagne et des macarons, offerts par l’hôtel pour notre Voyage de Noces. Ce petit repas, nous le dégustons, en peignoirs, en tête à tête sur notre terrasse, en observant les requins à pointe noire qui nagent sous nos pieds.


Samedi matin, nous découvrons le petit-déjeuner gargantuesque du Hilton : buffets chauds et froids, avec une grande diversité de plats.
L’estomac bien rempli, nous partons pour une promenade digestive au Belvédère. Il s’agit d’un point de vue réputé auprès des touristes d’où nous avons une vue panoramique sur les deux baies de Moorea. De là, nous partons dans la caldeira (forêt de Mape – châtaigners locaux) et découvrons des « marae » (lieux de culte ancestraux) en profitant d’une douce chaleur humide typiquement tropicale.

En redescendant du Belvédère, petite halte au Lycée agricole pour y découvrir de nombreuses espèces de plantes d’ici et d’ailleurs (Corossolier, Pamplemoussier, Tiaré, Hibiscus, Ananas, Avocatier, Goyavier, Arbre à pain, ….).

De retour à l’hôtel, nous partons visiter le lagon en pédalo. Comme cela ne va pas assez vite, nous finissons par réserver une balade en jet-ski. Sensations garanties !

Pour le dîner, nous avons réservé une soirée Polynésienne. A 14h, le four polynésien est fermé. Nous assistons à son ouverture à 17h30 avec cocktail à la main. Le four est enterré dans le sable et chauffé avec du bois et de la pierre volcanique. Lors du dégagement du sable, la fumée commence à s’échapper. Les différentes couches (dalle de ciment, tissus, feuilles de bananiers) sont enlevées et révèlent les paniers dans lesquels se situe notre repas.


Le repas est alors composé de crudités, plats froids locaux (huîtres marinées à l’eau de mer, poisson cru au lait de coco, escargots de mer, sashimis, …), plats chauds (cochon de lait, mahi-mahi, chèvre au curry, poulet fafa, bénitiers au lait de coco, poulpe, chou au porc), légumes variés et buffet de desserts (salade de fruits, fruits frais, poe de différents fruits tropicaux, pain de coco et autres recettes du genre).
Depuis l’ouverture du four, nous sommes accompagnés d’un trio de musiciens (tambour, ukulélé et guitare). A la fin de notre repas, une troupe de danseurs ainsi que d’autres musiciens rejoignent le trio. Nous assistons alors à des danses polynésiennes traditionnelles y compris la danse du feu et les danses guerrières.
Le lendemain matin, avant que le vent ne se lève (vers 7h30), nous nous essayons au paddle sur le lagon en prenant soin de ne pas tomber sur les coraux.
Après le petit-déjeuner, il est temps de plier bagages. Un collier de coquillages nous est offert à notre départ.
Nous rendons la voiture de location et reprenons l’avion direction Tahiti pour une correspondance pour Tikehau. Les vols locaux n’ont que des horaires indicatifs. Ils peuvent partir en avance comme en retard, de façon habituelle et sans annonce particulière.

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